{#3 Du côté des éditeurs étrangers – UK, US, Canada & Spain} Féminisme, baleines et le nouveau Kenneth Oppel

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Town Is by the Sea, de Joanne Schwartz et Sydney Smith (Groundwood Books, 2017)

Cela commence à faire un petit moment que je n’ai pas prospecté parmi les récentes et futures publications étrangères !
Dans ce troisième article, on retrouve encore et toujours l’éditeur espagnol Astronave, que je commence à beaucoup apprécier même sans avoir lu leurs publications, des éditeurs anglais mais aussi américains et canadiens ! La majorité des livres présentés ci-dessous sont de futures parutions, et il y a de quoi remplir votre wishlist 😀

Let’s read !

~ Déjà paru ~

julian-is-a-mermaid.jpg> Julián Is a Mermaid – Jessica Love
(Walker Books, 7 juin 2018)

Le titre et les couleurs de la couverture de cet album m’ont tout de suite attirée, et à la lecture du résumé (qui m’a fait penser aux valeurs défendues par Bichon, la bande dessinée de David Gilson), ma curiosité s’est transformée en vif intérêt.
Il est question d’un petit garçon qui, après avoir aperçu dans le métro trois femmes habillées de robes magnifiques qui rappellent les sirènes, ne rêve que d’une chose : revêtir à son tour un de ces costumes brillants et colorés.
La grande question posée par le livre : comment la grand-mère de Julián va-t-elle réagir face à la manière dont le petit garçon se perçoit ?
Ce n’est pas explicitement évoqué dans le résumé mais cet album aborde sans doute en partie la question de genre et rien que pour ça j’espère avoir l’occasion de le lire !

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© Jessica Love (2018)


> ¡Imparables! Feminismos y LGTB+
– Pandora Mirabilia et Mar Guixéimparables.jpg

(Editorial Astronave, 5 juillet 2018)

Ah, Astronave ! Ils ont toujours de quoi me réjouir dans leur catalogue, et pour cause ! Au début du mois est sorti un manuel informatif et de sensibilisation au féminisme et aux droits des LGBT. Il retrace l’histoire des mouvements qui ont agi pour la reconnaissance et le respect des femmes et des multiples identités sexuelles, et se présente comme un moyen d’élever la voix contre l’homophobie et le sexisme.
Les illustrations en bichromie et la mise en pages ont l’air très agréables (en tout cas j’aime énormément la couverture) et me rappellent celles de Sexe sans complexe publié chez Actes Sud Junior en 2016, notamment avec cette utilisation de la couleur rouge, qui est cependant moins dominante dans ¡Imparables!

Vous pouvez voir un aperçu de l’intérieur du livre ici.


~ À paraître ~

the-world-of-the-whale.jpg> The World of the Whale – Smriti Prasadam-Halls, illustré par Jonathan Woodward
(Hachette Children’s, 9 août 2018)

Quand j’ai vu cette couverture dans les nouveautés d’Hachette, j’ai tout de suite pensé à une amie qui défend très activement la cause des orques et autres cétacés.
Cet album documentaire n’est sans doute pas le premier à présenter le monde des baleines, mais le fait que les orques soient choisies pour la couverture me plaît particulièrement (elles sont trop souvent rabaissées au rang de « baleines tueuses » et, de ce fait, peu mises en valeur).
Son illustrateur, Jonathan Woodward, est spécialisé dans le collage et l’illustration de la vie sauvage. Vous pouvez admirer son travail sur son site, et sur la page de l’album où il a mis en ligne quelques sublimes illustrations.
Il y a de fortes chances pour que je craque et l’achète à sa sortie, cet album m’a l’air d’être un petit bijou !
À noter qu’il fait partie d’une série, dont le premier titre est The Ways of the Wolf, des mêmes auteurs.

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© Jonathan Woodward (2018)


> What if it’s us – Becky Albertalli & Adam Silverawhat-if-its-us.jpg

(HarperCollins, 10 septembre 2018)

L’autrice de Simon vs. the Homo Sapiens Agenda s’est lancée dans un roman à quatre mains avec l’auteur de They both die at the end (que vous avez sans doute vu passer en librairie car il est sorti en France en mai, chez Robert Laffont).
Ok, What if it’s us raconte une histoire d’amour. Mais ce qui m’attire dans le synopsis, c’est que le roman commence après la troisième séparation des protagonistes, rien que ça. L’univers semble véritablement décidé à les réunir coûte que coûte, et il n’appartient qu’à eux de décider si une énième tentative vaudrait le coup. Je suis assez curieuse de voir comment les infinies complexités et ressorts de la relation amoureuse, surtout lorsqu’elle est longue et bat de l’aile, peuvent être traités dans ce roman.

 

inkling> Inkling – Kenneth Oppel, illustré par Sydney Smith
(HarperCollins Canada, 11 septembre 2018)

Après Every Hidden Thing, un roman YA sorti 2016, l’auteur canadien Kenneth Oppel s’est cette fois lancé dans l’écriture d’un roman middle grade.
Le résumé promet une histoire à la fois émouvante et jubilatoire : le père d’Ethan, auteur de comics, perd son inspiration à la suite d’une tragédie qui affecte sa famille (je crois avoir compris qu’il s’agit de la mort de la mère). Mais un jour, une créature-tache-d’encre émerge de son carnet de notes et vient bouleverser le quotidien des personnages.
Ça ne vous donne pas terriblement envie ? Le tout illustré par Sydney Smith, que je ne connaissais pas jusqu’alors mais qui est un illustrateur reconnu au Canada.
Bref, je suis une inconditionnelle de Kenneth Oppel, comme vous le savez puisque je ne perds jamais une occasion de vous en parler ; j’achèterai donc ce livre les yeux fermés.


C’est tout pour ce nouveau petit panorama des nouvelles publications étrangères qui ont attiré mon attention ! J’espère que vous y avez trouvé des idées lecture enthousiasmantes, n’hésitez pas à m’en faire part 🙂


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