
Ça faisait un petit bout de temps que vous n’aviez pas entendu parler de mes lectures dans le cadre du challenge 12 mois, 12 amis, 12 livres (le fameux défi lecture créé par La Voix du livre) !
Pour tout vous dire, le dernier ouvrage que j’ai lu durant les fêtes était celui de novembre, La petite princesse de F. H. Burnett, recommandé par Manon… mais je n’ai à ce jour toujours pas ouvert les derniers titres de ma liste, de décembre à mars…
Bon, j’avais déjà pris du retard, mais avec les tristes débuts de mon année 2018, ce retard s’est accru.
Je profite donc de cette chronique pour préciser que je suspens mon challenge jusqu’à nouvel ordre (ce nouvel ordre devrait coïncider au mieux avec la reprise des cours début avril, au pire avec la fin des cours en juin *si je suivais ma nature un brin pessimiste je vous dirais d’emblée que je ne risque pas d’ouvrir les livres restants avant fin juin*).
Mais ce n’est pas un échec, non ! Et pas non plus un au-revoir, simplement une petite pause. Ce challenge est plus qu’enrichissant et je tiens à le terminer. Il me faudra juste un peu plus de temps que prévu 🙂
Il était grand temps, donc, que je vous parle de ma lecture de décembre, qui était le livre du mois de novembre ! *oui, bon, désolée si je vous embrouille, hein !*
Je savais que La petite princesse était un grand classique de la littérature enfantine, que presque tous mes amis avaient regardé au moins un épisode de Princesse Sarah dans leur enfance (oh, combien de fois me suis-je sentie coupable que mes yeux ne se soient pas posés une seule fois sur cette production qui a enchanté toute une génération !)…
Bref, j’avais là, somme toute, une lacune littéraire et culturelle à combler.
Et Manon est arrivée, avec la bonne – que dis-je, l’excellente ! – idée de me faire lire ce texte ! Tout de suite, comme d’habitude, on découvre pourquoi son choix s’est porté sur ce livre (j’ai l’impression de présenter une émission à chaque fois !) :
« Je venais d’apprendre à lire, et La petite princesse fut parmi mes premiers romans. Ayant fait la connaissance de Sara Crewe si jeune, je pense qu’elle fût un des personnages ayant eu le plus d’impact sur ma construction, ma façon de voir la vie : toujours faire d’un détail une histoire, et d’un moment difficile, faire une aventure et en devenir l’héroïne, tout en se dressant contre l’injustice… sans oublier la bienveillance envers autrui.
Le pouvoir de l’imagination pour supporter les plus dures épreuves de la vie est une des plus belles leçons que l’on puisse recevoir enfant, et je pense que c’est en partie Sara qui aura construit ma force et ma résilience, et un certain optimisme. Toutes ces valeurs véhiculées par ce récit, je voulais les partager avec Camille, car nous avons en commun cette imagination et ce goût pour les histoires, et je suis sûre qu’il y a un peu de Sara Crewe en elle ! »
Inoubliable, en effet, ce personnage de Sara Crewe ! Sa maturité, son regard sur la vie, son esprit en font un véritable modèle d’optimisme et de persévérance… même s’il faut préciser que la cruauté du monde peut malgré tout l’atteindre et qu’elle subit des moments de désespoir, comme nous tous. Elle n’en est que plus attachante, à la fois parce que le lecteur s’en trouve alors plus proche, mais aussi parce que ces moments sombres révèlent sa fragilité et toutes les blessures qui cachées au fond de son cœur.
Lorsque son père meurt subitement en ne lui laissant pour héritage qu’une liste de dettes qu’il avait jusque-là réussi à dissimuler, tout s’effondre autour de Sara. La voilà réduite au rôle de servante au sein du pensionnat où elle est logée. On retrouve une trame narrative similaire à celle du conte Cendrillon, avec ce même type d’héroïne au caractère puissant et combatif, victime des pires misères.
Heureusement, dans son malheur, des amis bienveillants lui apportent un secours et un soutien aussi bien physiques que moraux. Ermengarde et Becky sont ainsi des alliées précieuses et nécessaires. Mais l’autre grande force de Sara, c’est son véritable don de conteuse grâce auquel elle enchante les gens alentour avec des histoires incroyables. Mais c’est surtout sa propre âme qu’elle maintient en vie grâce aux rêves de mondes merveilleux et d’aventures incroyables. Le pouvoir de l’imaginaire est insoupçonnable, et je suis certaine que vous serez tous d’accord avec moi pour l’affirmer…
Son histoire m’a fait penser à un roman autobiographique que j’avais lu il y a quelques années :
Une trop brève enfance de l’autrice Jennifer Lauck qui raconte entre ces pages son enfance piétinée par la maladie, le deuil, la jalousie et la cruauté d’une belle-mère mauvaise à souhait… Le pitch ressemble tant à un conte qu’il nous coûte de croire que la petite Jennifer ait pu vivre de telles choses. Fort heureusement, le destin se montre finalement clément, mais à quel prix !
Bon, clairement, c’est une lecture un peu déprimante donc si vous souhaitez vous lancer, soyez prévenus !
Merci à Manon, car je suis vraiment contente d’avoir pu trouver l’occasion de lire cette œuvre de Mme Burnett. La narration est parfaitement prenante, et son aspect parfois convenu n’empêche pas de se demander à chaque page ce qui va encore arriver à Sara. J’ai retrouvé dans La petite princesse l’esprit de certains « vieux » textes lus dans mon enfance, et cette nostalgie a contribué à faire de cette lecture un très bon moment.
Et vous, oiseaux lecteurs, avez-vous déjà lu La petite princesse, ou des livres dont l’histoire s’en approcherait ? Dites-moi tout ! 🙂
Je ne savais pas du tout que Princesse Sarah était adapté d’un livre ! Il y a eu tellement de séries et de films (deux séries et un film je crois), c’est vrai que ça a une place importante dans mon enfance ^^
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J’ai l’impression que les Japonais ont très souvent pioché dans la littérature de jeunesse mondiale pour créer des séries animées 🙂
Par exemple, l’autre jour je lisais Sans famille de Hector Malot et j’ai appris qu’il existait plusieurs adaptations en films et séries provenant du Japon !
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raaah, Sans famillle, toute mon enfance! J’ai dû le lire des dizaines de fois ^^ (en plus j’avais une vieille édition des années 60, donc c’était encore plus une joie^^)
Je ne savais pas non plus qu’il existait une série animée! En revanche, je suis tombée un jour par hasard sur les films ^^ (et j’ai découvert que toutes mes amies connaissaient uniquement les films x) )
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Je regrette juste d’avoir lu le texte en version abrégée (dans l’édition de L’école des loisirs), je suis sûre que ton édition à toi comporte le texte intégral n’est-ce pas ? (j’ai un problème avec les éditions abrégées en général xD)
Ah oui ? xD C’est souvent comme ça d’ailleurs, depuis que les adaptations ciné sont de plus en plus nombreuses, on connaît de plus en plus une oeuvre littéraire via son adaptation ciné. Personnellement je n’ai encore jamais vu de film adapté de Sans famille, mais ça m’a rendue curieuse, en tout cas je pense fortement que j’irai voir le film qui sortira en décembre prochain (il y a du beau monde au casting en plus xD)
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Je t’avouerai que je n’en sais rien… (5 mn plus tard, après vérification:) en tout cas il n’y a pas de mention « abrégé » ^^’ mais c’est un livre grand format (collection Galaxie de Hachette, un vieux truc, mon exemplaire date de 66).
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Vu sa date de publication, à mon avis ce doit être le texte intégral, mais bon on ne pourra jamais en être vraiment certaines sauf si on compare avec une version abrégée xD
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Je ne connais le dessin animé que de nom comme toi, et je ne savais du tout que ça venait d’un roman ! Par contre ton résumé m’a fait énormément penser à la série Anne with an E, découverte sur Netflix et qui est elle aussi tiré d’un bouquin (même plusieurs : la série Anne de la maison aux pignons verts si je ne dis pas de bêtises…). Je n’ai pas lu les romans mais la série est géniale et si tu aimes ce genre de personnages féminins ça devrait te plaire également 😀 en tout cas, merci d’avoir titillé à nouveau ma curiosité ^^
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Aah oui, j’ai souvent entendu parler de Anne with an E dernièrement, et ce roman fait partie de ceux qu’il me faudrait lire, merci de me le rappeler du coup !! 😀
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De rien 😀
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Ouh je suis en retard mais je suis heureuse de finalement lire ton avis sur ce roman ^^ Je suis ravie qu’il t’ait plu. Je ne sais pas quelle édition (et donc traduction) tu as lu mais oui, j’aime beaucoup le charme de l’écriture/style/façon de parler de ces romans jeunesse de l’époque victorienne.
Je suis heureuse que tu ai aimé Sara, sa force et ses talents de conteuse, et je suis heureuse d’avoir pu partager cette histoire avec toi~
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C’était l’édition de 2009 avec la traduction de Paulette Vieilhomme-Callais.
Merci encore pour cette découverte ! 😉
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